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Grâce au croisement, l’élevage bovin semi-intensif permet d’excellents résultats

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Un taureau de la race Goudali
Croisement races bovines
Grâce au croisement, l’élevage bovin semi-intensif permet d’excellents résultats

Les ovins et caprins – et à un degré moindre les bovins – sont élevés dans les familles en petit nombre (5 animaux approximativement), le plus souvent pour l’abattage lors des célébrations spéciales (fêtes nationales ou religieuses) ou comme monnaie d’échange.
Une expérience réussie d’élevage bovin sur le site de l’Ong ACADRE à l’ouest de la Côte d’Ivoire est venue attester une fois de plus du grand potentiel de l’élevage en zone forestière ouest-africaine. Cette expérience a même permis de croiser des races locales ivoiriennes avec la race Goudali.
Mais qu’est-ce-que la race Goudali?


Quelques informations sur la race Goudali

La race bovine Goudali auarait eu son berceau dans la zone de climat tropical semi-aride entre le Ghana et la Centrafrique. Selon Wikipedia, elle provient de zébus introduits par les Arabes au VIIe siècle dans la corne de l’Afrique en provenance d’Inde ou du Pakistan. Cette espèce s’est ensuite adaptée à divers terroirs, donnant dans chacun d’eux une race bien adaptée, si bien qu’on distingue aujourd’hui une demi-dizaine de sous-races.

C’est une race à plusieurs usages, élevée à la fois pour son lait, sa viande et sa docilité qui permet de l’utiliser comme force motrice dans les travaux agricoles.

La race est assez bonne productrice de lait et Les premiers jours de la lactation, la  vache Goudali donne 10 à 12 litres de lait par jour. Mais puisque l’objectif était d’agrandir le troupeau avec des taureaux Goudali en bonne santé, pour permettre une réplication sur d’autres sites, la traite ne portait que sur moins de 4 litres afin de laisser assez de lait aux veaux, nourris essentiellement au lait et à l’herbe.

Dans le village de Guitrozon, cette docilité a été testée par la population locale au point de donner des noms à certains taureaux. Imposants par leur poids, leur force de travail (qualité de docilité et de lenteur) est très appréciée dans le labour et le transport.

Leur résistance à la chaleur est bonne. La race Goudali est aussi connue pour sa résistance aux dermatophytoses et aux nombreuses maladies des régions intertropicales africaines. C’est donc cette race trypanotolérante que nous avons croisée avec les races locales du Nord du pays et des pays frontaliers.

Un taureau de la race Goudali…
...croisé avec une vache de race locale
…croisé avec une vache de race locale…
…donne des résultats probants…
Un exemple d'élevage familial
… même en zone forestière.
Résultat croisement
Résultat du croisement d’un goudali avec des races locales

Troupeau elevage familial
Un exemple d’élevage familial réussi en zone forestière avec des méthodes bio
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