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La chèvre rousse de Maradi

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La chèvre rousse de Maradi, au Niger

LA RACE CAPRINE DE MARADI

Origine: La variété « Chèvre rousse de Maradi » est une race de chèvres argement répandue au centre du Niger, entre Maradi et Tessaoua. Elle existe au centre-nord du Nigeria, dans les régions de Sokoto et de Kano. Elle est largement métissée avec la chèvre du Sahel. Elle a été exportée vers d’autres pays d’Afrique de l’Ouest : Guinée, Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Togo…

chèvre rousse de Maradi
La chèvre rousse de Maradi, au Niger

Description: C’est une chèvre de petite taille, à pattes courtes mais élancée. La tête est fine, à muqueuses noires, à front bombé, à profil droit ou légèrement concave. Les cornes sont moyennes dans les deux sexes. Les oreilles sont longues et tombantes ou horizontales. Le poil est ras, serré et doux sur une peau ferme et souple. La robe est homogène, brillante, rouge à reflets acajou, parfois noire. Le mâle peut présenter souvent une raie dorsale foncée ou même noire.

Aptitudes : Cette chèvre est très prolifique, avec des portées de 2 chevreaux en moyenne. Elle est très précoce car la première mise intervient entre 6 et 7 mois. La chèvre rousse de Maradi est une bonne chèvre laitière : 140 kg de lait pendant 200 à 220 jours de lactation (Information du Ministère chargé de la production animale du Niger)

Chèvres rousses de Maradi

Sa peau présente des qualités exceptionnelles. Fine et serrée, elle est recherchée pour la maroquinerie de luxe, la ganterie, le glacé, le vêtement façon daim et le velours pour les chaussures. Son grain est prononcé et profond. Elle accepte bien la nourriture et le travail. La peau, recherchée, est cotée en bourse à Londres et à Paris. Les peaux sont exportées du Niger au Nigeria et à l’Europe et du Burkina Faso en Italie et en Turquie.

Des chèvres rouges de Maradi, en pâturage au Niger
Alimentation : Par son comportement alimentaire et ses capacités digestives, une chèvre est en mesure d’exploiter des zones de parcours, de valoriser de nombreux types de sous-produits. C’est aussi cette variabilité des comportements qui lui permet d’être associée à la fois aux systèmes agro-pastoraux très fréquents mais aussi au système périurbain allant jusqu’à valoriser des résidus du marché de la ville.
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